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 Yuuki Kuran

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AuteurMessage
Lucas

Lucas

Messages : 154
Date d'inscription : 30/12/2010
Age : 32

Feuille de personnage
Race: Vampire
Age: Trop vieux...
Situation:

Yuuki Kuran Empty
MessageSujet: Yuuki Kuran   Yuuki Kuran Icon_minitimeMar 22 Avr - 14:20

Le Personnage

• Âge : 19 ans.
• Sexe : F.
• Sexualité : Hétérosexuelle.
• Race : Vampire/ Sang pur.
• Groupe : Vampire extérieurs.
• Pouvoir : Il s'agit là de capacité que je peine grandement à contrôler, pour la plupart. En général, un débordement émotionnel peut être la cause de leurs « apparitions » avec toutes les conséquences qui vont avec.

- Utiliser la télékinésie.
- Assujettir les vampires de classe inférieures.
- Effacer les souvenirs/ endormir d'un simple contact.
- Briser le mobilier (si, si, c'est un de mes pouvoirs, quand j'accumule un peu trop d'ondes négatives, ce qu'il y a autour de moi en prend un coup, en général).
- Contrôler l'Artémis (qui est pourtant une arme anti-vampire).
- Faire jaillir deux grandes ailes de papillons faites de sang dans mon dos.

Citation

Qu'elle tende à droite ou à gauche, une balance reste une balance et elle oscillera toujours entre deux ~

♣ Votre Histoire

Mon premier souvenir remonte à près de quinze ans en arrière. La neige écarlate. Du sang. Et le beau jeune homme qui s'est avancé vers moi, j'ai saisi la main qu'il me tendait.
Ce jour fut pour moi une révélation. Le premier jour où j'ai rencontré Kaname Kuran.

Pendant les dix ans qui suivirent, je vécus avec le directeur de l'académie du même nom ; Kain Cross. Ces années passées chez lui furent les plus innocentes de ma vie. Cependant, il y avait toujours Kaname. Lui et moi, nous voyions quatre fois par an, et ces instants étaient pour moi les plus beaux et agréables que je puisse passer. Il était gentils et calme, toujours une parole gentille, et moi je lui offrais mon sourire. Un jour, il m'avait dit que c'était « le plus beau des cadeaux ». Je me souviens avoir rosi légèrement en ouvrant grand les yeux, puis je me suis mise sur la pointe des pieds pour déposer un baiser sur sa joue.
Petit à petit, j'apprenais de plus en plus sur lui. Un jour, moi et le directeur - qui n'avait pas encore fondé l'académie - discutions dans la cuisine. Je lui ai demandé si Kaname était un vampire, je m'en doutais bien évidemment, mais la confirmation de mon « père » avait un goût différent. Ainsi le gouvernement refusait de reconnaître l'existence des vampires au grand jour ? Je trouvais ça injuste, pour moi, Kaname marquait une frontière entre les vampires, et le monstre dont il m'avait sauvé.

Mais un jour ce petit équilibre bascula. Le directeur ramena un jeune garçon du nom de Zero Kiryu chez nous. Sa famille entière s'était faite massacrée par un vampire. Je le conduisis à la salle de bain, prenant mille précautions alors que j'aidais le pauvre garçon à se déshabiller. Une grosse tâche de sang couvrait la gauche de son cou, mais je fus rassurée de constater que ses blessures étaient superficielles. Son regard traduisait la haine que couvait son coeur, et je fis de mon mieux pour le rassurer.Depuis l'arrivée de Zero, nous avons appris à nous apprivoiser l'un l'autre, même si je ne pouvais pas vraiment me vanter de le connaître et de savoir ce qui se cachait derrière ses regards froids et distants. Je ne suis toujours pas sûre, d'ailleurs, de pouvoir le faire ...
Un jour, le directeur nous annonça la création de l'académie Cross, un établissement qui accueillerait des étudiants dans deux classes distinctes la Day Class ou classe de jour, et la Night Class ou classe de nuit.

- C'est pour ceux qui veulent prendre des cours du soir ?

Je me souviens du ton innocent, de ma voix de petite fille et du regard attendri que mon « père » posa sur moi.

- Non ... En fait, cette école accueillera des étudiants un peu particuliers ... vous allez assister à la création de la première école pour vampire.

La Night Class et son programme spécial virent donc le jour, et cet événement marqua la fin de la période de douce et paisible ignorance.
Zero et moi étions chargés de maintenir l'ordre à l'académie. En effet, le secret de la Night Class ne devait être découvert sous aucun prétexte, c'est à cet effet que furent créer les couvre-feu et les tours de ronde. Enfin, la paix, l'idéal de paix du directeur aurait pu voler en éclat si les élèves de la Day Class avait eu un peu plus de jugeote. Heureusement pour lui, à part piailler et gesticuler, ils ne savaient rien faire d'autre.
Kaname avait rejoint l'académie, et il y avait emmené quelques vampires aristocrates auxquels ils accordaient une totale confiance ... ou presque. Nous ne nous voyions que peu depuis que Zero et moi avions intégré l'académie, mais mes sentiments pour le beau vampire n'avaient pas changés.

Dans cette tranquillité apparente, au coeur de ce mensonge grandeur nature, se cachait un terrible secret, dont moi-même je ne pouvais pas mesurer l'ampleur. Ce terrible secret qui nous guettait, comme une épée de Damoclès prête à s'abattre sur nos têtes.
J'étais sortis, et m'étais faite agressée par un vampire Level E. Comme lors de mon premier souvenir, ce fut Kaname qui me sauva de ce monstre buveur de sang. Je lui expliquais alors que j'étais venue pour chercher Zero, et qu'ensuite, s'était passé ce dont il avait été témoin.
Je rentrais donc à l'académie, ne trouvant pas Zero dans sa chambre, et décidais finalement de faire le tour de l'école à sa recherche. Je le trouvais dans les escaliers, et j'entrepris de lui parler, je lui avouais qu'aujourd'hui, après m'être faite agressée, je comprenais sa vision des choses, je comprenais qu'il déteste les vampire, parce qu'ils n'étaient - pour autant qu'ils ne soient pas tous mauvais - pas tous bons non plus. Mais sans le savoir, je venais de le blesser, profondément, et je venais de sceller mon destin. Les minutes qui suivirent notre échange me parurent infiniment longue. Je franchissais d'un pas lent les quelques marches qui me séparaient de Zero, et le drame se produisit. Ses canines se plantèrent dans mon cou, mon sang coulait dans sa gorge. Je l'entendais étancher sa soif. Zero ... était un vampire.
Après cette révélation brutale, nous avons décider ensemble d'une chose. Nous avons commis l'impardonnable, mais par cet accord, au moins, j'avais trouvé un moyen de l'aider. Ainsi, à chaque fois qu'il le nécessitait, j'offrais mon sang à Zero. Au départ, ce fut difficile de lui faire accepter la situation ... et puis finalement, ce fut de moins en moins pénible. Son état s'aggravait, je le sentais, il fallait à tout prix que je trouve le moyen de le sauver.
L'académie retrouva un peu de sa tranquillité, et le quotidien reprit vite le pas sur le reste.

Un jour pourtant, on annonça l'arrivée d'une nouvelle élève ; Maria Kurenai. Elle allait entrer dans la Night Class mais sa santé fragile l'avait empêché de le faire plus tôt. La jeune fille était dotée d'une grande malice. Il était rare de croiser quelqu'un d'aussi enjoué à l'académie, où il régnait la plupart du temps une ambiance calme et tranquille. Ce fut peu avant l'arrivée de Maria que nous fîmes tous connaissance avec notre nouveau professeur d'éducation civique qui n'était autre que l'ancien maître de Zero ; le Hunter Toga Yagari. Maître, même si aux paroles de Zero je compris qu'il était seulement censé les surveiller, lui et son frère quand ils étaient petits, mais qu'il en profitait pour leur inculquer les principales valeurs des Hunters, ces chasseurs de vampires redoutés et reconnus de tous, qui avait pour mission d'exécuter tous vampire sur leur liste de chasse, exclusivement ceux qui, à l'origine, étaient humains, et qui représentaient ainsi un danger pour le commun des mortels. Ceux que l'on appelle communément les Level E.

Vint le soir du bal, qui aurait pu être le plus beau soir de ma vie - oui, j'avais grand espoir de pouvoir passer la soirée avec Kaname. Cependant, une discussion que j'avais eue avec Maria m'obligea à quitter le beau vampire, et je partis retrouver l'élève de la Night Class qui m'avait imposé une terrible décision.

- Soit tu t'offres à moi ... soit tu m'apportes le corps de Kaname. Il n'y a qu'avec toi qu'il baisse sa vigilance, tu es donc la seule à pouvoir me débarrasser de lui.

Ce soir-là, nombre de choses prirent leur sens dans mon esprit. D'abord, j'appris que Maria était en fait une enveloppe charnelle, dans laquelle s'était glissé le vampire de sang pur Shizuka Hiou. Cette femme qui avait été la cause de la disparition des Kiryu. Cependant, le frère de Zero avait en fait survécu, et s'était élevé du côté de sa nouvelle maîtresse. Les deux frères qui semblaient avant si proches et si complémentaires, se vouaient désormais une haine sans nom, et leur relation n'avait plus de relation que le nom. Je doutais qu'ils puissent un jour enterrer la hache de guerre, bien qu'un tel conflit dans une famille me faisait de la peine. Surtout que Zero n'avait pas vraiment besoin de ça.
Ce fut aussi ce soir-là que Shizuka mourut. La sang pur s'éteignit, laissant Ichiru derrière elle, lui qui l'aimait tant mais auquel elle avait toujours refusé d'accorder une vie de vampire. Cette vie longue, faite de sang, que je m'étais longuement imaginée vivre aux côtés de Kaname.
Le retour de Shizuka avait réveillé les instincts de vampire de Zero, ainsi le directeur m'appris qu'il l'avait isolé pour un moment, pour qu'il se calme, mais aussi qu'il puisse prendre du repos. Loin des événements de ce soir. Il ne vint pas en cours pendant près d'une semaine, et je m'occupais de prendre des notes pour deux, lui rendant quelques fois visite avec le directeur.

Cette nouvelle semaine marqua le retour de Zero et le début d'un nouveau commencement. Le vide nous attendez au bout du chemin, et nous avancions tous vers l'abysse.
Les rapports de mon collègue avec les vampire étaient au beau fixe, et il semblait de plus en plus froid avec Kaname. Ce que j'attribuais au fait que ce soit un sang pur, comme Shizuka.
Dans le courant de la semaine, je resserrai les liens que j'avais tissés avec le beau vampire, et j'entendis enfin entre ses lèvres les paroles que j'avais toujours rêvées qu'il me dise.

- Veux-tu devenir un vampire, Yûki ? Veux-tu devenir un monstre buveur de sang, comme moi ? Ainsi tu pourrais vivre à mes côtés pour l'éternité ...

Pendant cette réception où j'atterris par erreur, je fus témoin de deux choses très contradictoires ; j'eus devant moi une foule de vampire, venant du même monde que Kaname, lui qui était si à l'aise et auquel on présentait nombre de jeunes filles dans l'espoir, bien évidemment, qu'il accepte de les rencontrer et d'un autre côté, la sincérité que j'avais cru lire dans ses paroles et dans ses yeux brillants et écarlates. Même s'il n'était pas sérieux, il devait s'attendre à une réaction de ma part ... il devait être déçu.

Je tâchai de me mettre à la recherche de mon passé, et Zero me proposa aussitôt de me rendre aux QG des Hunters, pour consulter les registres. A peine commençais-je à lire une page du livre qui parlait de l'hiver de mon premier souvenir, que l'ouvrage prit feu, spontanément, sans que je ne puisse rien y faire.
Les souvenirs me manquaient, c'était une triste vérité, mais ... j'avais peur d'avoir à tout jamais perdu mon passé. D'autant plus que des bribes des instants effacés de ma mémoire me revenaient, le sang ... le sang semblait avoir une grande importance, ce qui allait dans le sens de mon hypothèse ... mes parents avaient sûrement subis le même sort que ceux de Zero. Dans le même temps, je tentais comme je le pouvais d'extorquer des informations à Kaname. J'étais persuadée qu'il avait un lien avec ce passé perdu, oublié.
Pour la première fois, le beau vampire accepta de m'ouvrir son coeur et m'avoua ses sentiments pour moi. Je n'osais pas y croire, mais il était sincère, et je devins sa fiancée.

C'est aussi à cette période que le frère de Zero, Ichiru Kiryu, le seul à avoir survécu au meurtre de toute la famille, rejoignit l'académie. Je pensais qu'il venait pour se venger, et quelque part, d'ailleurs, pourquoi sinon ?

Dans le même temps, alors que les élèves de la Night Class - Kaname, Takuma, Kain, Ruka, Rima - rentraient de leur séjour dans la demeure familiale des Hanabusa, et que Aido terminait de jouer les pique-assiettes chez le directeur, Shiki rentra ... changé, des quelques jours passés chez sa mère. Ses yeux étaient maintenant vairons, un bleu, un rouge, et même moi qui ne le connaissais que peu, j'avais remarqué son changement de caractère. Et j'avais la vague impression que mes angoisses étaient de plus en plus présentes depuis son retour ... de plus, j'avais eu une discussion avec Aido ...

- Kaname ne laisse jamais rien au hasard ... il a du pressentir qu'un danger te guettes. Tu comprends maintenant pourquoi il a fait d'une vulgaire fille comme toi sa fiancée ?

Un danger ? Serait-il possible que ça ait un rapport avec mon passé ? Et si j'avais vu juste en pensant que c'était bel et bien lui qui avait effacé ma mémoire ? Il avait déjà eu recourt à ses pouvoir pour m'endormir ou me faire oublier, alors pourquoi pas, après tout ? Mais je refusais de croire qu'il ai menti en disant qu'il m'aimait … j'avais tant attendu pour entendre ces mots sortir de sa bouche.

- Je t'aime, ma princesse.

Mon cœur saignait, le sang, le sang, le sang … partout sur les murs, à chaque endroit où je posais mon regard ou mes mains, ce visage ensanglanté … le sang, le sang …
Ce soir-là, je n'avais jamais eu aussi peur. Jamais eu aussi peur depuis bien des années. Enfermée dans ma chambre, les genoux rabattus contre ma poitrine, la tête enfouie dans mes bras, même sans regarder, j'imaginais le sang, je le voyais sans lever les yeux. Le sang, le sang, le sang.
Je me souvenais d'avoir parlé avec Kaname, de lui avoir demandé de tout me dire. J'avais besoin de savoir, tout savoir. Une vision, encore, ce visage ensanglanté. Je m'effondre dans la chaleur des bras de Kaname. Le vide, le trou noir.

- Yûki, tu ne dors pas ?

Mes paupières s'ouvrent lentement, mes yeux se dirigent vers le nouvel arrivant. J'ai peur, tellement peur … Je lui saute à la gorge, mes mains enserrent son cou. Zero … Le jeune homme me regarde, il hoche la tête, en signe d'acceptation. Mon cœur bat rageusement dans ma poitrine, mon corps surplombant celui de mon « frère », alors que mes yeux fixent les siens. Un filet de parole incompréhensible sort de ma bouche, j'ai l'impression d'être aux prises avec une double personnalité, et c'est terrifiant ...

- Nos coeurs formeront une mélodie que rien ne pourra interrompre. C'est notre destin.

Je ne contrôle plus mon corps, ni mon cerveau. Une discussion que j'avais eue avec Zero me revient en mémoire soudain.

- Tu crois que si je devenais un vampire je serais plus forte ?

Lentement, je me rends compte des mots qui ont franchi la barrière de mes lèvres, de ces paroles lancées, j'avais tellement honte. Je ne peux pas m'empêcher de lui faire du mal, même sans le vouloir ... Soudain je me reprends, mes lèvres se fendent en un léger sourire, je tente de m'excuser au mieux, alors que dans ma tête des images terrifiantes reviennent me hanter. Mais je ne veux pas inquiéter Zero. Je le pousse hors de ma chambre, formulant un rapide « je me sens beaucoup, mieux, pars tranquille ». Malgré tous mes efforts, les sombre visions reprennent mon esprit d'assaut, la chambre baignée de sang. Je me laisse glisser contre le panneau de bois, les genoux contre la poitrine. Je ferme les yeux, j'essaie de ne plus y penser. Quelques minutes s'écoulent encore, et puis ... le froid mordant. Ses mains s'engouffre sous ma fine chemise de nuit, son souffle glacé prend tout mon corps. Je relève la tête. La fenêtre grande ouverte découpe la silhouette d'un homme devant l'encadrement des vitres, au fond de la pièce. Kaname. Je ne retiens plus mes larmes, je ne pense plus, tandis que je cours et me jette dans ses bras. Leurs douce étreinte me rassure.
Je reste lovée dans cette chaleur qui enveloppe mon être et me protège des visions terrifiantes. Du sang, de ce visage ensanglanté. Soudain, je sens que mon esprit quitte mon corps, doucement je m'abandonne, alors que je sombre à nouveau dans une paisible inconscience, dans les bras de Kaname.

A mon réveil, cette douce chaleur emplie toujours mon corps. Mes yeux se rouvrent sur la neige écarlate. Les flocons rouges qui tombent sur moi, et sur l'alentour. Les flocons couverts de sang. Les mots sortent de ma bouche sans que je puisse les contrôler. Puis vient la voix apaisante de Kaname. Kaname ... ses canines, dans ma gorge. Je veux crier, l'empêcher ... non, pas lui ... pas toi, c'est impossible ... sa main vient couvrir ma bouche, tout se brise en moi, j'ai peur ... et cette saveur étrange, serait-ce celle du sang de Kaname ? Je rouvre les yeux, ses lèvres capturent les miennes alors qu'un filet de sang s'échappe de notre baiser. Sa main caresse ma joue, il quitte ma bouche pour me murmurer quelques mots. Si je le reconnais ? J'ai peur ... le vampire qui me prend dans ses bras ... le beau jeune homme dans la neige ... le petit garçon qui coiffe mes cheveux ... c'est ... c'est ...

- Kaname ! Qu'as-tu fait à Yûki ?
- Ne fais pas ça, Zero ! Tu commettrais une grave erreur. Kaname ... Kaname est mon frère !

Zero ... ce soir-là je suis redevenue moi-même, mais pour toi ... pour toi j'ai changé ... tu me détestes, je le sais, et nous sommes voués à nous haïr, alors que mon coeur commence doucement à se partager ... mais qu'est-ce qu'il m'arrive ? Mes souvenirs refont surface ... je sais qui je suis, mais ... c'est trop, trop d'un seul coup, mon corps ... ne le supportera pas.
Kaname me porta jusqu'à ma chambre où je m'éveillais avec l'âme d'un vampire, pour la première fois depuis plus de dix ans ... j'avais l'étrange impression de n'être plus moi-même, alors qu'au contraire ma véritable nature s'était éveillée en moi, et brûlait tout mon corps.
Sans savoir vraiment pourquoi, je décidais qu'il fallait que je parle à Zero. Il fallait que je lui explique. Mais arrivée devant la porte, je ne pu me résoudre à entrer. Je le sentais, derrière le montant de bois, le Bloody Rose, cette arme qu'il pointe habituellement vers les vampires qui me veulent du mal, était dirigée contre moi. Je me demandais soudain comment j'avais pu en arriver là ... mais il n'y avait qu'une seule explication ... je ne serais plus jamais la même ... Yûki Cross avait définitivement disparu.

- Parce que c'est le vampire Yûki qui l'a dévoré.

Encore une fois, mes mots avaient dépassés ma pensée, et avaient quitté mes lèvres sans que je ne m'en rende compte. J'ai fuit, fuit au dehors, poursuivit par Aido et Kain qui devait veiller à ce qu'il ne m'arrive rien. J'avais l'impression d'être plus vide et faible que jamais. Alors comme ça, les sang purs ne pleurent pas en public ? C'est donc qu'il leur est seulement permis de laisser les larmes couler dans leur coeur ... ça ressemble plus à une punition qu'à un véritable privilège. Je croyais pourtant qu'ils vivaient heureux ... non ... les souvenirs qui m'étaient parvenus lors du processus de transformation me prouvait bien qu'ils étaient toujours enfermés dans leur cage dorée. Moi j'ai grandi dans cette grande pièce dépourvue de fenêtre.

J'avais reçu pour ordre de prendre du repos, par deux fois, mais cette fois-ci, heureusement qu'Aido était avec moi. Il comprenait bien mon malaise face à la situation, il comprenait que je veuille aider mes amis et veiller sur eux. Ainsi il trouva une excuse pour quitter la pièce en laissant la porte ouverte derrière lui, et je pu sortir.
Kaname était venu me voir pour que je parte avec lui, le moment venu, et je le ferais, sauf si ça devait m'empêcher d'exercer ma fonction, car malgré le fait que je sois devenue une vampire de sang pur, je restais et resterai un gardien de l'académie.
Personne ne pourrait m'empêcher de défendre cette école.
Le combat qui nous attendait promettait d'être rude et éprouvant, nous n'allions peut-être pas tous nous relever, mais peu m'importait. Nous partîmes ensemble affronter Rido Kuran, mon oncle, le frère de mes parents, celui que mon père et Kaname avaient voulu éloigner de ma mère et de moi. Celui qui souhaitait s'abreuver à ma veine, pour recouvrer sa force. Cet homme, ou plutôt, ce monstre, à cause duquel les époux Kuran avaient dû se sacrifier. Maintenant, c'était à moi de veiller sur les personnes qui me sont chers.

Nous livrâmes bataille, et ce combat fut long et douloureux. L'académie fut détruite, les élèves de la Day Class découvrirent le secret de la Night Class, et Zero retrouva en lui une seconde nature, une force bien supérieure à ce qu'il avait présumé venue du sang qui coulait dans ses veines, ce sang des Kurans. Mon sang, mélangé à celui de son frère. J'avais deviné sans peine qu'il avait dû sacrifier Ichiru, et ne doutais pas que ce soit pour lui une situation plus que difficile. Il avait été contraint de servir son ennemi, de tuer son frère ... et maintenant il était seul. Mais il réussit à maîtriser son nouveau pouvoir, et à se débarrasser de Rido. Alors que je croyais ne plus jamais pouvoir l'utiliser, l'Artémis me révéla sa véritable nature en une faux, redoutable arme anti-vampire, que je pouvais magner, à ma grande surprise, même étant devenue la princesse des vampires.
Je fus forcée de quitter Zero, alors que je me rendais bien compte que ce dernier comptait énormément à mes yeux, mon coeur était toujours partagé entre lui et Kaname. Il ne croyait pas que je sois devenue un vampire, il affirmait que je ne pourrais jamais devenir un monstre, tel qu'il considérait mon frère. Je lui en fournis la preuve en enfonçant mes canines dans sa gorge, découvrant par la même occasion ce qu'il avait voulu dire, un jour où il s'exerçait dans la salle de tire, il avait évoqué le goût de mon sang ...

- Ton sang avait un goût qui en dit long.

J'allais enfin savoir ce qu'il avait voulu dire. Mais prête à le mordre, j'avais peur. Peur de ce que j'allais découvrir. Et ce que je vis m'arracha quelques larmes. Mon nom ... mon nom prononcé tant de fois entre tes lèvres. J'étais bouleversée, Zero, parce que moi aussi ... je t'aime.
Kaname me prévint de notre départ imminent, et nous partîmes. Croyant s'être débarrassé d'eux, mon frère fut surpris de trouver ses collègues de la Night Class aux portes, prêts à nous suivre. Aido, Kain, Ruka ... tous les trois nous suivirent vers notre nouvelle vie. Je m'attendais évidemment à ce que nous rentrions Kaname et moi, à la demeure qu'occupaient nos parents autrefois, et c'est ce que nous fîmes. Nous passâmes un long moment ensemble, mais les agissements de mon frère m'inquiétaient de plus en plus.

Un jour, il assassina le père d'Aido, devant lui, alors que le directeur et moi étions présents. Et puis vint la destruction du Sénat ... je le savais ... ça ne pouvait être que lui. Et en même temps que ce geste me paraissait si évident, je trouvais ça insensé. Deux pensées contradictoires, certes, mais qui traduisait mon trouble sans peine. Ce fut l'élément déclencheur qui m'incita à renouer avec Zero. Je ne m'attendais pas à un si bon accueil, et malgré nos différents - et aussi nos différences - nous finîmes par nous allier, nous conclûmes un pacte par le sang, et nous servions par cet acte désormais des intérêts communs. Dans le but de retrouver mon frère et de l'arrêter.
Aujourd'hui, je n'ai plus peur de dire que je les aime tous les deux ... que le sang de Kaname ne peux m'apaiser à lui seul, que j'ai besoin de celui de Zero. Les choses ne seront plus jamais les mêmes, et j'ai la désagréable impression d'être la cause de ce revirement de situation. Et bien que j'entretienne désormais des rapports on ne peut plus normaux avec les élites de la Night Class, je m'en veux terriblement, je culpabilise d'avoir à me dresser contre mon propre frère, aux côtés de celui duquel j'avais juré de devenir l'ennemie, mais je suis heureuse que ce ne soit pas le cas. Au fond, j'ai toujours regretté d'être devenu ce que je suis, la princesse des vampires, le sang et la chair des Kuran, mais je compte désormais prendre mon destin en main et me servir de cette force qui m'a été offerte pour défendre la vie de ceux auxquels je tiens.

#e1004a : Yûki Kuran
sandybrown : Kaien Cross
darkmagenta : Maria Kurenai
darkred : Kaname Kuran
#9933FF : Aido Hanabusa
teal : Zero Kiryu

♣ Votre Caractère

Je hais être inutile, je déteste ça. C'est plus fort que moi, la moindre cause à défendre, il faut que je me jette dedans, c'est comme ça, les gens qui me connaissent le savent et s'en désespèrent. Ne rien faire, c'est impossible. Comment voudriez vous que je reste à me tourner les pouces si une bataille fait rage ? Eh bien justement, c'est ce que l'on me demande la plupart du temps.
Tout comme je hais être inutile, je n'aime pas être la cause de quelque chose de négatif. Que le mal soit grand ou petit, peu importe, c'est un mal quand même, je ne peux pas. Je n'accepterais jamais de mettre une des personnes qui me sont proches en danger pour me sauver moi, je préfère encore mourir. Acte insensé ? Cause perdue d'avance ? Prenez-le comme vous voulez mais je ne laisserai personne faire du mal aux gens auxquels je tiens. Personne.
La seule chose que je mets en danger, en fait ... ce sont mes résultats scolaires. Mettais serait plus exact, mais j'ai d'énormes lacunes. Je ne comprends rien, et je ne veux rien comprendre de toutes façons, surtout en maths. C'est une horreur, et à quoi ça sert au juste ? Quand est-ce que je vais me servir de la racine carré de pi ?

Du reste, tant qu'on ne m'énerve pas, je suis quelqu'un de gentil. Si, c'est vrai, vraiment gentille et généreuse en plus de ça. Si on accepte de donner, on peut ne pas recevoir en retour. Je suis comme ça. C'est de nature. C'est vrai que parfois ça peut me porter préjudice, mais … si je peux aider et faire plaisir, je donne sans conditions.
Par contre, bien que sympathique, je ne suis ni calme, ni patiente. Quand je veux quelque chose, il me le faut tout de suite – et personne ne s'en plaint, puisque ça arrive très peu souvent. Et mon caractère est loin d'être inébranlable, une parole peut me blesser, mais je ne m’énerverais pas. Je préfère trouver le calme dans un endroit où je puisse être seule sans avoir peur. Cracher ses quatre vérités au visage, ce n'est pas mon genre.

Par contre, si on s'en prend à des gens que j'aime, ou si on me test, je peux me mettre vraiment en colère. Dans ces cas là je démarre au quart de tour et je suis prête à tous pour rendre au centuple le mal qui a été fait. Souffrir, moi, je peux le supporter, mais voir les autre souffrir, ça, non, je ne peux pas.
Enfin, je me fâche si peu souvent que les gens oublient que c'est aussi une de mes facultés, et il faut forcer, vraiment, pas juste taquiner. Celui qui parviendrait à me mettre dans un aussi sale état forcerait mon admiration … mais attention au revers de la médaille.

Oui, on a beau dire que je suis peu intimidante – et quelque part, « on » a raison – je peux devenir une véritable furie si on me pousse à bout. Et maintenant que mes instincts vampiriques se sont réveillés, le pauvre malotru pourrait voir briller mes yeux, et subir un triste sort. Non, je ne vais tuer personne ... juste amocher un tout petit, petit peu.

J'ai ainsi beaucoup de mal à m'imposer au sein de la communauté vampirique. D'autant plus que la vampire de sang pur la plus respectée n'est autre que Sara Shirabuki, ce qui ne fait pas vraiment mon affaire. En bref, j'ai laissé tombé mon intégration, mon aîné s'en préoccupait plus que moi … avant qu'il ne parte.

Normalement, je ne suis pas casanière, pas du tout même, je déteste être enfermée, surtout qu'il se passe toujours quelque chose dehors.
Je trouverais toujours un moyen de m'échapper, quitte à user de mes talents de persuasion – que je réserve pour l’extrême urgence. Oui, c'est vrai, je trouve ça moche, donc je ne les utilise que très rarement. Toutefois, ça peut m'arriver. Et je suis vraiment très douée dans ce domaine, je trouve les arguments, un battement de cils, je brosse dans le sens du poil, ça marche toujours. Je ne peux pas jouer de mes « charmes », comme d'autres filles vont le faire, tout simplement parce que je n'en ai pas, eh oui. C'est tout bête, mais moi je me sers du regard, de la jolie voix et du regard convainquant. Il faudrait vraiment dépasser largement les limites pour que je pense user de quelconques arguments physiques. Avec le temps de réflexion qui va avec, tout dépend la situation mais, franchement, je ne suis pas du genre spontanée.

Un autre point, tiens. Hum … comment dire ? Je crois que je suis un peu longue à la détente. Un peu juste, et puis tout dépend du contexte. Des fois je m'étonne moi-même, je sors un joli mensonge bien enrobé et ça passe nickel, en tout juste deux secondes. Mais en général, il me faudra un temps de réflexion, plus ou moins long selon l'objet, mais quand-même.

J'ai l'impression parfois d'être trop naïve … je crois tout ce qu'on me dit, je me laisse facilement avoir. Comme si j'avais besoin de ça pour me mettre dans les ennuis … c'est un véritable pouvoir, chez moi. Je me mets dans des situations plus que délicates, et je m'en sors rarement toute seule. Je pense que j'en serais capable, même si, face à une horde de Level E n'ayant pas reçu la moindre goutte de sang depuis un petit moment, je ferais pâle figure, mais enfin … c'est surtout grâce au fait qu'il y a toujours quelqu'un pour me venir en aide dans les alentours. Toujours. Je regrette, parce que moi je suis encore plus faible qu'avant, et je ne peux même pas avoir ce que je veux avec mes crocs …

- Ne prends que mon sang.

Je ne comptais pas faire autrement, même si il ne me l'avais pas demandé, mais … maintenant qu'il s'est éloigné, que je ne sais même pas quand je le reverrai, je ne peux plus me nourrir au cou de Kaname. Et je ne dois même pas pensé à boire le mien. C'est douloureux, je ne pensais pas tant … et puis ce n'est pas satisfaisant. Cependant, je vais essayer de tenir, me faire aux blood tablets fournies par Aido, et surtout ne pas flancher. Être une princesse de sang pur s'avère bien plus compliqué que ce que je pensais.

♣ Votre Physique

Je ne suis qu'un morceau de femme, fine et plutôt jolie, mais ça s'arrête là.
Je n'ai pas les formes généreuses qui conviendraient à mon statut, ni la taille assortie. En outre, je mesure un petit mètre soixante pour cinquante-cinq kilos toute mouillée, et encore. Silhouette gracieuse sans être vraiment celle d'une femme, ma poitrine est mince, mon ventre plat ... je n'aime pas me décrire, surtout que je ne suis absolument pas objective. Mon ventre donc ... j'ai une taille, fine et assez marquée - l'une de mes fiertés, d'ailleurs - de jolies hanches, des jambes, longues et bien travaillées, point. Quoi, ça ne suffit pas ? Des pieds, oui, et alors ? Des pieds petits, blancs, presque toujours passés dans une paire de talons.
Du reste, j'ai la peau couleur caramel au lait - avec plus de lait que de caramel - assez claire, une sorte de porcelaine rosée, douce et tiède, sucrée sur les lèvres et qui dégage une délicieuse odeur de bonbon à la fraise. Je ne sais pas pourquoi, mais je trouve ça mignon. Ça c'était pour le détail. Je crois ne m'être vu qu'un seul grain de beauté sur tout le corps, un c'est tout. Sur le bas de la jambe droite, près de la cheville. Si je ne l'avais pas remarqué, j'aurai pu dire que j'ai le teint uniforme, enfin, mis à part ce tout petit point couleur chocolat, c'est le cas.

J'ai aussi une tête et des cheveux, comme tout le monde – enfin, sauf pour les cheveux. « Un visage de poupée » d'après certains. On dit aussi que j'ai de grands yeux expressifs, brillants, couleur chocolat au lait, avec de léger reflets rouges. Ils sont bien ouverts, portent un regard doux sur le monde, mais laisse transparaître la moindre de mes pensées. Ils sont coiffés de longs cils, courbés vers l'extérieur, qui forment une jolie frange d'un noir profond. Je les aime – une autre de mes fiertés – beaucoup, d'ailleurs. Mon frère dit que j'ai hérité de la douceur du regard de mon père, que c'est la seule chose qui détonne au portrait de ma mère, car il trouve que je lui ressemble énormément.

Ce visage fin et délicat, figé dans le temps, ce visage d'ange, il dit que c'est aussi d'elle que je le tiens. Je recouvre la mémoire petit à petit, ça fait deux ans maintenant que ma transformation a débuté, mais ma mémoire ne m'est pas encore complètement revenue. Je me rappelle de mes parents, de Kaname … je me rappelle de ce jour où le visage de ma mère était couvert de sang. Il m'arrive un peu trop souvent de penser à ce passé que j'avais cru perdu, et quelques perles salées naissent alors au coin de mes yeux.
J'ai mes propres expressions, des mimiques diverses et variées, souvent elles font rire, d'autres font pleurer. Mais le plus souvent, je souris. Parce que j'aime sourire. Parce que je l'ai toujours fait pour moi et pour les autres. De ce sourire qui atteint toutes les lèvres. De ce sourire qui est capable de chasser les larmes et de percer la plus épaisse des barrières. Je n'ai aucun mal à me frayer un chemin vers le cœur des personnes auxquelles je souris. Toutes les portes me sont ouvertes dans ces moments-là. Mes lèvres d'un rose tendre n'en sont alors que plus tentantes. Il faut croire que j'ai cette faculté de toujours attirer la sympathie par un simple sourire, et c'est facile pour moi. C'est franc, beau et chargé de choses que l'on peut pas dire. Un sourire, ça a son propre langage.

J'ai la peau fine et élastiques, la chair tendre, mon sang attirait – et attire toujours – nombre de vampires. Selon quelques retours, c'est un met des plus exquis, une friandise, on en prend, on en redemande, on ne s'en passe plus. Ce sang qui coule dans mes veines, celui des Kuran, attire la convoitise et la jalousie, il est le plus épais de tous, sucré, doux sur la langue, un arôme délicat qui se répand rapidement dans l'alentour. Pour moi, il n'a que peu de saveur, mais il n'est pas conseillé de se mordre soit-même, de toutes façons, ce qui règle le problème. Alors que celui de Kaname, même si il ne suffit pas à apaiser ma soif, lorsqu'il coule dans ma gorge, il est délicieux … mais ne dit-on pas que seul le sang de la personne que l'on aime peut combler un vampire ? Si, bien sûr, et c'est bien là le problème

- Le doux parfum dans tes cheveux, cette délicieuse fragrance de miel et de vanille. J'aime y enfouir mon visage, j'aime que tes mains caresse ma peau. Tu es devenue si belle. Ta peau délicate, la douceur de ton sein contre ma bouche, le frémissement de ton regard et de tes lèvres, à toi seule, tu es mon vœu le plus cher.

Lorsque ma peau brûle sous les doigts de Kaname, j'éprouve de la culpabilité. Parce que pour moi, tant que son sang à lui seul ne pourra pas apaiser ma soif, je ne serais pas complètement sienne. Alors je fais tout pour me détacher de Zero, mais je n'y arrive pas. Une partie de moi, aussi infime soit-elle, reste attachée à lui, et il est d'autant plus difficile de la chasser maintenant que mon frère à disparu, et que je me retrouve avec le Hunter.

Lorsqu'il passe sa main dans mes cheveux, j'ai l'impression de n'être qu'une moitié. Cette longue chevelure couleur caramel, d'une douceur peu commune, que je n'attache que rarement mais qui flotte allègrement au grès du vent à l'accoutumée. Il arrive qu'ils soit coiffés de perles, de serre-têtes, de bandeaux, ou encore de fleurs. Ils sont un véritable terrain de jeu pour qui les coiffe.
Je les ai portés aux épaules un moment, j'étais plus jeune, plus innocente, cette époque s'est envolée, je suis devenue une femme - au moins en âge. J'ai pas mal changé, je dirais qu'il fallait que je grandisse, j'en avais besoin.

Mon corps tout de même élancé se glisse souvent dans une robe, peu importe la couleur, pourvu qu'elle soit claire. Mes bras longs et fins sont découverts la plupart du temps, mais il m'arrive de porter des gants. Kaname m'a dit un jour que mes doigts sont d'une douceur telle qu'ils pourraient être toujours recouverts de soie on n'y verrait pas la différence. Ils offrent à qui le vaut des caresses délicates, exquises, des gestes doux que je n'offrirais pas à n'importe qui. Les seuls qui y ont droit sont les deux hommes les plus importants à mes yeux, et entre lesquels mon coeur balance.
Ces doigts longs se terminent par des ongles que je préfère garder un peu plus longs que la moyenne, que je couvre parfois d'un voile coloré si l'envie m'en prend, et qui s'enfonce dans la chair aussi facilement que lames, griffent même, et peuvent s'avérer être d'une grande aide, des armes redoutables.

Depuis toujours, on me dit que je dois être protégée, même si je semble frêle et aussi fragile qu'une poupée de porcelaine, je suis tout de même assez débrouillarde, et il en faut, quand on est, comme moi, très douée pour se fourrer dans des situation impossibles. Pour ma part je ne me trouve ni très féminine, ni très charismatique, et c'est un réel manque. De tous les vampires, tout le monde dit que je suis la moins intimidante, que je ne parviendrais pas même à effrayer un enfant si mes yeux prenaient leur couleur écarlate et brillaient d'un éclat mauvais ... jamais je ne pourrais effrayer qui que ce soit. Alors me faire respecter ...

♣ Signe Particulier

Je me distingue par ma formidable maladresse ... je ne fais que des bêtises, mais ce n'est pas intentionnel bien sûr. D'autant plus que maintenant je suis un vampire, que je ne contrôle toujours pas correctement mes pouvoirs ... moi qui hais être inutile, je ne peux plus rien faire sans empirer la situation.

Rajoutez à cela un agréable cocktail de sentiment partagés entre deux hommes chers à mon cœur. Je suis indécise, il faut que je choisisse, mais je ne peux même pas avoir ce que je veux avec mes crocs. Si au moins je savais ce que c'est ...
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Yuuki Kuran

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